1886 : Manish découvre le
métier des monteurs d’acier sur le nouveau pont du Saint-Laurent. Il prouvera à
ces travailleurs blancs de tous pays que les Indiens peuvent faire partie des
meilleurs Ironworkers.
1970 : Jack (Tool) LaLiberté
construit le World Trade Center. Il a tout tenté pour obtenir ce job de rêve.
Il tente de convaincre son fils aîné d’en faire son métier en l’introduisant
sur le chantier presque terminé.
2001 : John (Cat) LaLiberté
voit les Twin Towers s’écrouler. Il
se précipite sur place avec des collègues afin d’aider à dégager les
survivants ; ce qui est au départ un acte désintéressé deviendra son
métier sur plusieurs mois. Il part, dans les décombres, à la recherche de la
clef à mâchoire de son père, soudée au sommet de la tour Nord.
A travers les yeux de ces trois
générations de Mohawks (terme anglicisé), tribu iroquoise, nous découvrons leur
implication dans la construction des Amériques. Constructeurs dans leur tribus
des maisons longues, ils feront
partie intégrante de la grande famille des Ironworkers
(travailleurs d’acier), aussi appelés Skywalkers
(marcheurs du ciel) ou monteurs d’acier. Ils construiront et déconstruiront
New York, puisque les immeubles à remplacer doivent être démontés.
Un roman très intéressant et
prenant : j’ai été impliquée dans ces trois récits croisés sans m’en
rendre compte. A lire.