jeudi 30 juin 2016

Ciel d’acier / Michel Moutot – Arléa, 2016




1886 : Manish découvre le métier des monteurs d’acier sur le nouveau pont du Saint-Laurent. Il prouvera à ces travailleurs blancs de tous pays que les Indiens peuvent faire partie des meilleurs Ironworkers.
1970 : Jack (Tool) LaLiberté construit le World Trade Center. Il a tout tenté pour obtenir ce job de rêve. Il tente de convaincre son fils aîné d’en faire son métier en l’introduisant sur le chantier presque terminé.
2001 : John (Cat) LaLiberté voit les Twin Towers s’écrouler. Il se précipite sur place avec des collègues afin d’aider à dégager les survivants ; ce qui est au départ un acte désintéressé deviendra son métier sur plusieurs mois. Il part, dans les décombres, à la recherche de la clef à mâchoire de son père, soudée au sommet de la tour Nord.
A travers les yeux de ces trois générations de Mohawks (terme anglicisé), tribu iroquoise, nous découvrons leur implication dans la construction des Amériques. Constructeurs dans leur tribus des maisons longues, ils feront partie intégrante de la grande famille des Ironworkers (travailleurs d’acier), aussi appelés Skywalkers (marcheurs du ciel) ou monteurs d’acier. Ils construiront et déconstruiront New York, puisque les immeubles à remplacer doivent être démontés.

Un roman très intéressant et prenant : j’ai été impliquée dans ces trois récits croisés sans m’en rendre compte. A lire.

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