mercredi 13 novembre 2013

Maître de la matière - Andreas Eschbach

 L'Atalante, 2013, 25€

Un garçon et une fille se rencontrent au fil de leurs vies, à chaque fois comme poussés par leur destin.

Le garçon s'intéresse au futur.

La fille s'intéresse au passé.

Pourtant leurs intérêts vont se rejoindre.

Hiroshi, fils d'un blanchisseuse japonaise et d'un américain inconnu, bricole une poupée cassée dans sa chambre. Il réussit à la réparer et la rend à sa propriétaire. Passionné par les robots, il souhaite effacer la pauvreté de la planète. Il étudiera au MIT à Boston. Il tend vers le génie et ses capacités sont bientôt remarquées et mises à profit, d'un pays à l'autre. Les micros, puis nanorobots seront l’œuvre de sa vie. Qui est guidée par un fil rouge : Charlotte.

Charlotte, depuis toute petite, est passionnée par les objets du passé. Elle y perçoit tout ce qu'ont vécu leurs propriétaires. Elle devient naturellement paléoanthropologue, persuadée que les hommes vivaient sur Terre il y a bien plus longtemps que ce que nos manuels le disent. Sa vie la mènera aux 4 coins du globe, à suivre des amis ou des amants, à retrouver Hiroshi. Jusqu'à l'île du Diable, qui abrite bien pire que l'ange déchu... Ou bien plus ! L'avenir ? ou le passé ?

Un roman de 638 pages lues d'une traite (ne faites pas comme moi). Je ne dirais pas mieux que la quatrième de couverture : "Thriller économique et écologique, confrontation entre l’humanisme et l’évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d’Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d’En panne sèche."
Une histoire ni trépidante (si, parfois) ni légère (parfois aussi), mais parfaitement addictive !  
Heureuse découverte.

Coup de coeur

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